Définition
La schizophrénie (du grec skhizein : fendre et phrén : pensée) est un trouble psychiatrique majeur et chronique classé dans la catégorie des psychoses. La gravité de cette pathologie implique nécessairement le diagnostic d’un psychiatre.
Elle se caractérise par des dysfonctionnements émotionnels et cognitifs, des comportements singuliers, des discours désorganisés et des émotions inadéquates et inappropriées.
On peut différencier des symptômes plus ou moins apparents parmi lesquels l’apathie, l’anhédonie (l’absence de plaisir), l’émoussement ou l’indifférence affective, l’apparition de délires et d’hallucinations au cours desquelles le sujet peut entendre des voix ou des ordres à exécuter.
La perte de contact avec le réel est fréquente et le malade n’en est souvent pas conscient.
La grande variabilité des symptômes marque également cette pathologie hétérogène. Ces derniers peuvent varier d’un sujet à l’autre, même lorsque le diagnostic de schizophrénie reste commun. La paradoxalité qui signe parfois le comportement et la bizarrerie de la personne ayant une schizophrénie traduit également la complication de ses schémas mentaux, sa souffrance psychique et son incapacité à faire face aux obligations relationnelles, familiales et sociales qui s’imposent à chacun.
Outre les symptômes psychiatriques classiques relatifs à la schizophrénie, on sait que des déficits cognitifs conduisant à des désordres sociaux et des difficultés dans la résolution des
problèmes ont été mis en évidence chez les personnes présentant un premier épisode psychotique. Ces déficits ne sont cependant pas réservés à la schizophrénie.
Qui est concerné ?
En France, comme dans le monde, la schizophrénie concerne environ 1% de la population. Les troubles schizophréniques apparaissent généralement chez les jeunes à la période de l’adolescence et au début de l’âge adulte (15-30 ans). Dans cette tranche d’âge, deux hommes pour une femme sont concernés. Cependant, l’entrée dans la maladie peut être beaucoup plus précoce (avant l’âge de 5 ans selon certains) du fait d’une longue phase de latence pendant laquelle les symptômes de la maladie restent très discrets ou muets.
Lorsque la maladie apparaît après le début de l’âge adulte, son évolution diffère. La proportion des hommes et des femmes touchés varie jusqu’au point de s’inverser parfois autour de la tranche d’âge de 35 à 45 ans. Globalement, la schizophrénie intervient de 3 à 5 ans plus tôt chez l’homme que chez la femme. Dans toutes les études, les hommes sont plus nombreux à en être atteints que les femmes.
Les signes d'alerte
Elle se caractérise par des dysfonctionnements émotionnels et cognitifs, des comportements singuliers, des discours désorganisés et des émotions inadéquates et inappropriées.
On peut différencier des symptômes plus ou moins apparents parmi lesquels l’apathie, l’anhédonie (l’absence de plaisir), l’émoussement ou l’indifférence affective, l’apparition de délires et d’hallucinations au cours desquelles le sujet peut entendre des voix ou des ordres à exécuter.
La perte de contact avec le réel est fréquente et le malade n’en est souvent pas conscient.
La grande variabilité des symptômes marque également cette pathologie hétérogène. Ces derniers peuvent varier d’un sujet à l’autre, même lorsque le diagnostic de schizophrénie reste commun. La paradoxalité qui signe parfois le comportement et la bizarrerie de la personne ayant une schizophrénie traduit également la complication de ses schémas mentaux, sa souffrance psychique et son incapacité à faire face aux obligations relationnelles, familiales et sociales qui s’imposent à chacun.
Outre les symptômes psychiatriques classiques relatifs à la schizophrénie, on sait que des déficits cognitifs conduisant à des désordres sociaux et des difficultés dans la résolution des
problèmes ont été mis en évidence chez les personnes présentant un premier épisode psychotique. Ces déficits ne sont cependant pas réservés à la schizophrénie.
Les dangers, les risques
Elle se caractérise par des dysfonctionnements émotionnels et cognitifs, des comportements singuliers, des discours désorganisés et des émotions inadéquates et inappropriées.
On peut différencier des symptômes plus ou moins apparents parmi lesquels l’apathie, l’anhédonie (l’absence de plaisir), l’émoussement ou l’indifférence affective, l’apparition de délires et d’hallucinations au cours desquelles le sujet peut entendre des voix ou des ordres à exécuter.
La perte de contact avec le réel est fréquente et le malade n’en est souvent pas conscient.
La grande variabilité des symptômes marque également cette pathologie hétérogène. Ces derniers peuvent varier d’un sujet à l’autre, même lorsque le diagnostic de schizophrénie reste commun. La paradoxalité qui signe parfois le comportement et la bizarrerie de la personne ayant une schizophrénie traduit également la complication de ses schémas mentaux, sa souffrance psychique et son incapacité à faire face aux obligations relationnelles, familiales et sociales qui s’imposent à chacun.
Outre les symptômes psychiatriques classiques relatifs à la schizophrénie, on sait que des déficits cognitifs conduisant à des désordres sociaux et des difficultés dans la résolution des
problèmes ont été mis en évidence chez les personnes présentant un premier épisode psychotique. Ces déficits ne sont cependant pas réservés à la schizophrénie.
Que faire ?
Elle se caractérise par des dysfonctionnements émotionnels et cognitifs, des comportements singuliers, des discours désorganisés et des émotions inadéquates et inappropriées.
On peut différencier des symptômes plus ou moins apparents parmi lesquels l’apathie, l’anhédonie (l’absence de plaisir), l’émoussement ou l’indifférence affective, l’apparition de délires et d’hallucinations au cours desquelles le sujet peut entendre des voix ou des ordres à exécuter.
La perte de contact avec le réel est fréquente et le malade n’en est souvent pas conscient.
La grande variabilité des symptômes marque également cette pathologie hétérogène. Ces derniers peuvent varier d’un sujet à l’autre, même lorsque le diagnostic de schizophrénie reste commun. La paradoxalité qui signe parfois le comportement et la bizarrerie de la personne ayant une schizophrénie traduit également la complication de ses schémas mentaux, sa souffrance psychique et son incapacité à faire face aux obligations relationnelles, familiales et sociales qui s’imposent à chacun.
Outre les symptômes psychiatriques classiques relatifs à la schizophrénie, on sait que des déficits cognitifs conduisant à des désordres sociaux et des difficultés dans la résolution des
problèmes ont été mis en évidence chez les personnes présentant un premier épisode psychotique. Ces déficits ne sont cependant pas réservés à la schizophrénie.
Parole d'expert
Nicolas FRANCK Psychiatre, Responsable du centre ressource de réhabilitation psychosociale et de remédiation cognitive, centre hospitalier le Vinatier et université Claude Bernard Lyon 1, Président de l'association francophone de remédiation cognitive.
La schizophrénie a fréquemment été vue comme une pathologie inquiétante, voire catastrophique et dont on ne peut se remettre. Or de nombreux travaux montrent qu’il est possible de se rétablir d’une schizophrénie et de vivre de manière satisfaisante. Certains facteurs de ce rétablissement sont subjectifs et propres à la personne. Voici toutefois ce que l’on (professionnels et proches) doit faire pour le favoriser :
Réduire les symptômes est nécessaire mais pas suffisant :
– Il faut veiller au rapport bénéfices/effets indésirables des médicaments (afin de réduire leur iatrogénie, qui est importante étant donné les durées
prolongées de prescription. Il faut avoir recours dans la mesure du possible à une monothérapie et rechercher la posologie minimale efficace).
– Il faut prendre en compte les troubles cognitifs qui limitent les possibilités des personnes ayant une schizophrénie.
– Il faut valoriser et renforcer leurs capacités – dans tous les domaines – plutôt que leurs insuffisances
– Il faut leur permettre de s’approprier leurs capacités, leurs limitations et les manifestations de leur maladie afin de leur redonner la maîtrise de leur trajectoire.
– Il faut croire en elles et les soutenir.
– Il faut les aider à construire leur projet propre et à accéder à une autonomie satisfaisante.
Mettre en évidence les capacités des personnes ayant une schizophrénie et les renforcer relève de la réhabilitation psychosociale qui doit leur être systématiquement proposée.
La première étape de la réhabilitation consiste en une évaluation qui mettra en valeur leurs possibilités plutôt que leurs limitations.
La seconde étape consiste en un renforcement des capacités grâce à des outils thérapeutiques visant les capacités cognitives (remédiation cognitive), l’acceptation et la maîtrise de leur maladie (psychoéducation), les possibilités d’interaction (entraînement des compétences sociales), le bien-être (approches psychocorporelles) et les possibilités professionnelles
(accompagnement vers l’emploi).
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